Ousmane Diallo : « Mon objectif, l’Agro-industrie ? »
Son rêve, se lancer dans
l’agro-industriel. Après plusieurs années dans les champs, Ousmane Diallo vient
d’ouvrir sa première fabrique de glace alimentaire, grâce aux bénéfices tirés
de la commercialisation de ses produits agricoles. Et le jeune producteur ne
compte pas s’arrêter là.
Avec
près de 8 ha d’exploitation aménagés sur ses terres familiales, Ousmane Diallo
est en passe de réussir un rêve de jeunesse : succéder, comme agriculteur, à son géniteur qui a consacré toute sa vie à
la terre. Mais si l’ambition du père de ce jeune homme, était avant tout de
sécuriser le patrimoine de ses ancêtres et de nourrir sa progéniture, Ousmane
Diallo, lui y voit d’autres ambitions. Démontrer que la “terre nourrit son
homme”, mais surtout, à force de travail acharné devenir entrepreneur.
Et
il s’en donne les moyens. “Moi j’ai décidé
de ne pas changer de ville”, dit-il pour se rassurer de la justesse de son
investissement dans les travaux champêtres. Avant de raconteur ses débuts. “Au départ ce n’était pas facile, surtout
lorsqu’on a vécu à l’extérieur, de rentrer pour se remettre au champ. Mais
aujourd’hui par la persévérance, j’ai pu réaliser mes rêves de paysan modèle
qui fait des émules.”
En
7 ans, ces efforts ont payé. Ousmane Diallo, est parvenu à aménager 8 ha de
terre irrigué grâce à un système de pompage d’eau installé près du fleuve qui
ceinture ses champs. Avec le PPAAO/WAAPP, l’aventure a commencé il y a 4 ans.
En effet, dit-il, “j’ai été convaincu par
l’approche du PPAAO et suivant les avis des conseillers agricoles, qui m’ont
mis en contact avec le Programme, j’ai bénéficié d’une série d’initiatives
venant de ce Programme. D’abord en conseil par le biais de ses agences
d’exécution, puis en intrants, notamment des semences.”
Après
quatre années d’assistance du Programme, Ousmane Diallo se dit comblé. Outré le
riz quil cultive, il a réussi grâce aux bénéfices qu’il en tire à aménager
d’autres parcelles, histoire de diversifier sa culture. De la banane plantain à
l’anacarde, en passant par les fruitiers, le jeune compte ne pas s’arrêter
là. Ses économies, bâties sur les travaux
champêtres l’ont permis d’ouvrir une petite unité de production de glace
alimentaire, où il emploie une dizaine de personnes. Quant aux travaux
champêtres, ils lui permettent d’employer 6 personnes de manière permanente et
une quinzaine de saisonniers.
Le
Jeune producteur fait désormais des émules dans toute la contrée et nourrit un
rêve: passer de la production à l’Agro-alimentaire.
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